BDGS retrouve un associé en restructuring
Henri Cazala a rejoint la semaine dernière BDGS Associés en tant qu’associé.
Il est chargé de prendre les rênes de la pratique restructuring, marquée par le départ d’Anne-Sophie Noury pour Weil Gotshal & Manges au printemps dernier (cf. LJA 1394). Si l’activité n’avait pas été stoppée totalement, grâce aux interventions ponctuelles d’Antoine Bonasse et de Youssef Djehane, elle méritait tout de même de porter un véritable spécialiste en tête d’affiche. Et c’est donc à Henri Cazala que revient cet honneur.
L’associé a à son actif une dizaine d’années d’expérience.
Diplômé de Paris I, il a fait ses classes auprès de Michel Jockey et de Pierre-Gilles Wogue chez Altana entre 2011 et 2013. Il intègre ensuite la fameuse équipe de Weil Gotshal & Manges, au sein de laquelle il rencontre d’ailleurs Anne-Sophie Noury, comme lui, collaboratrice. Durant six ans, il intervient sur plusieurs dossiers de restructuring qui défrayent alors la chronique comme Sequana, Jardiland, Altia… Mais en 2019, Pauline Bournoville, qui vient de rejoindre Herbert Smith Freehills pour monter le département restructuring, lui propose de participer à l’aventure. Henri Cazala se laisse convaincre, mais le positionnement principalement côté créanciers ne correspond pas véritablement à son ADN. Et lorsque BDGS Associés l’approche – sur recommandation d’Anne-Sophie Noury – l’avocat n’hésite pas bien longtemps.
« Chez BDGS Associés, je vais développer ma pratique en amiable et en judiciaire, pour le compte d’une clientèle corporate composée d’entreprises débitrices, de repreneurs et d’investisseurs. J’interviendrai également auprès des organes de direction des grandes entreprises, dans le prolongement des positionnements historiques du cabinet », explique-t-il. Son associé, Antoine Gosset-Grainville, poursuit : « La crise actuelle a conduit à un alourdissement généralisé de l’endettement des sociétés, dont les groupes cotés, impliquant inévitablement des processus de restructuration financière. L’arrivée d’Henri Cazala au sein de BDGS Associés va nous permettre de proposer à nos clients un accompagnement technique pointu sur ces questions ». Un savoir-faire d’autant plus nécessaire que la directive insolvabilité, qui s’apprête à être transposée en droit français, devrait accroître le poids de la restructuration préventive de dette dans l’avenir.