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Clôturer un coaching

Par Emmanuelle Vignes

Certains clients – et certains coachs aussi parfois – ont du mal avec cette notion. Pourtant, elle est fondamentale dans l’exercice de notre profession.

Un coaching n’est pas une thérapie

Pourtant, le fait qu’il y ait une fin « annoncée », dès le début de l’accompagnement, est une des données qui différencie le coaching de la thérapie. En thérapie, nous démarrons rarement avec une date de terme en tête. En coaching, c’est un point essentiel du contrat (cf. fiche sur "Le contrat").

Un point de vigilance en terme de dépendance

Cela fait partie, également, de notre déontologie de coach de ne pas alimenter une dépendance trop longue et donc malsaine, avec le client. Qu’à un moment donné de l’accompagnement il y ait une forme de dépendance dite « saine », c’est important voire nécessaire pour le travail. Le fait qu’elle se prolonge de façon inappropriée, c’est contraire à la plus élémentaire des déontologies. Rappelons que nous recherchons également l’autonomie du client à terme sur la problématique traitée (cf. fiche sur "Les degrés de l’autonomie").

En quoi c’est important de clôturer « proprement » ?

Lorsque nous avons travaillé ensemble pendant plusieurs mois, des liens se sont créés. Un système s’est mis en place. Une relation a pris forme. Un changement s’est effectué. Arrêter subitement, sans préparation, serait vécu comme brutal par les parties. Il est important que chacun se prépare au deuil de la relation, du travail (cf. fiche sur "Les grandes étapes du deuil") qu’il va être amené à vivre. Dans ma pratique, j’en parle ouvertement lors de la dernière séance de travail. Puis je transmets un questionnaire de « fin de coaching » avant de dédier à la clôture, une séance entière, trois semaines après.

Arrêter annonce un nouveau départ

Car lorsque la mission se termine, alors le client rentre dans une nouvelle dynamique. On parle de « boucler un cycle » et « en ouvrir un autre ». Le coach a cette responsabilité également de permettre à son client de vivre sa nouvelle « boucle » sans lui. C’est le temps du bilan. C’est le temps éventuellement de régulations. C’est le temps des encouragements. C’est un temps de joie la plupart du temps. Parfois c’est même émouvant, pour les deux parties. C’est aussi le temps de fixer et confirmer le plan de route du client. Mais le coach, cette fois, ne monte plus dans la voiture. Bien souvent le « travail » se fait ou continue de se faire des semaines après le coaching. Personnellement, j’ai vécu un coaching en 2003 qui a donné des fruits encore plusieurs années après.

Le Kairos

Il peut arriver que le temps prévu de la clôture ne soit pas le bon. Parfois c’est plus tôt ; parfois c’est plus tard. Le coach le perçoit, le plus souvent. Il est important d’en parler et rien ne s’oppose, alors, à déplacer la date de fin de coaching. Il peut arriver que ce soit l’affaire de quelques jours, voire d'une ou deux semaines. Les coachs les plus vigilants vérifient cela en supervision (cf. fiche "Coaching et supervision").

En coaching, entamer et clôturer sont deux étapes fondamentales qu’il est essentiel de soigner, de vivre très professionnellement. Il est important de leur accorder le temps nécessaire.

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