Places d’arbitrage
[Billet]
Par Laurence Garnerie, Rédactrice en chef
L’arbitrage international a de beaux jours devant lui. Selon l’étude menée par la Queen Mary University of London (QMUL) en partenariat avec White & Case, 90 % des parties prenantes (juristes d’entreprise, arbitres, praticiens, experts, etc.) préfèrent en effet l’arbitrage aux autres modes de résolution des conflits pour régler les litiges commerciaux internationaux. Au top des places préférées pour le pratiquer : Londres (citée par 49 % des sondés) et Paris (citée par 38 %). Une bonne nouvelle pour la capitale française, quelque peu malmenée en matière d’arbitrage interne depuis l’affaire Tapie. Reste que, lorsque le panel est interrogé sur les villes d’arbitrage ayant le plus évolué durant les cinq dernières années, ce sont Singapour et Hong Kong qui arrivent en tête. De sérieux challengers qui empêchent aujourd’hui les capitales de la vieille Europe de s’endormir sur leurs lauriers si elles veulent rester dans la course des places de droit.
(1) 2015 International Arbitration Survey : Improvements and Innovations in International Arbitration