La Saul Factory s'exporte à Casablanca
Le 12 juin 2015, le cabinet d’avocats Saul Associés a organisé pour la première fois une Saul Factory hors de France. Un événement qui, pour mémoire, réunit des professionnels du droit, du chiffre, de la stratégie et de la technologie pour répondre individuellement aux questions des start-uppers (1). Retour d’expérience avec Benjamin Chouai et Fabrice Epstein, associés fondateurs de Saul Associés.
Comment s’est déroulée la Saul Factory de Casablanca ?
Benjamin Chouai et Fabrice Epstein : L’expérience a été très positive. Nous l’avons organisé en partenariat avec la banque privée Bastion Capital Africa et le cabinet de conseil en stratégie KEA & Partners. Ces derniers ont mis leurs locaux à notre disposition. Cela nous a permis d’accueillir une trentaine de jeunes entrepreneurs à partir de 19 heures, ce qui correspond au format idéal pour pouvoir leur accorder des entretiens individuels. À noter qu’au même moment, avait lieu à Casablanca Level up Morocco qui drainait une importante population d’entrepreneurs.
Avez-vous noté des spécificités chez les jeunes entrepreneurs marocains par rapport aux jeunes entrepreneurs français ?
B.C. et F.E. : Non. Au Maroc, il s’agit souvent d’entrepreneurs ayant fait leurs études en France et qui reviennent développer une activité soit sur place, soit en lien avec la France et le Maroc. Mais les interrogations des jeunes entrepreneurs sont toutes les mêmes, que ce soit sur le juridique, la comptabilité, le business plan…
Comptez-vous renouveler l’expérience ?
B.C. et F.E. : Oui, nous avons vocation à revenir. En attendant, nous serons le 10 septembre prochain à Lausanne, et du 23 au 26 septembre au Burkina Faso dans le cadre d’un partenariat noué avec le barreau de Paris à l’occasion de Campus.
Propos recueillis par L.G.
Lire notre article : Saul Associés lance la Saul Factory, 9 juin 2014, LJA 1165 (Abonnés)