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Les 7 façons de mieux communiquer en équipe

Par Emmanuelle Vignes

Nous sommes tous d’accord sur ce point : communiquer efficacement, c’est le travail d’une vie. Pourtant, nous pouvons acquérir dès aujourd’hui quelques bons réflexes. Voici sept pistes pour améliorer notre façon de communiquer en équipe. 

1 – S’écouter soi-même
À la base d’une communication efficace, il y a l’envie. Avons-nous envie de parler à untel ou unetelle ? Sommes-nous prêts ? Il y a un bon moment pour parler, appelé le kaïros (mot grec qui signifie « temps »). Est-il arrivé ? Il n’existe pas de communication efficace entre deux portes. Suis-je dans ce temps ? Paradoxalement, pour écouter et dialoguer avec autrui, commençons par nous écouter.
2 – Accepter de reporter la discussion à plus tard
Si nous ne nous sentons pas préparés, si nous sentons que l’autre n’est pas disponible, ou si nous nous sentons trop tendus, stressés ou sous pression : acceptons, alors, de remettre la discussion à plus tard. Tout en nous fixant une date limite pour éviter un comportement qui s’apparenterait à une fuite en avant.
3 – Réaliser que nous ne parlons pas toujours la même langue
Un modèle américain* très connu, utilisé pour travailler sur la communication, fait l’hypothèse que nous avons plusieurs façons de percevoir notre environnement ainsi que les situations qui se présentent à nous.
En effet, si nous parlons tous la même langue, il se peut que certains perçoivent le monde par la pensée (méthodique ou opinion), d’autres par leurs émotions, d’autres encore par l’action, la réaction ou l’action projetée.
Ainsi, celui qui parle de « faire » à une personne qui pense « stratégie » ou « méthode » aura plus de difficultés à communiquer avec elle sur la durée. Celui qui parle « méthode et classement » à celui qui privilégie la relation au résultat, paraîtra froid et insensible, ce qui pourra provoquer des tensions. Celui qui pense à « s’amuser constamment » même si son travail est sérieux, aura peut-être des difficultés de communication avec un collègue qui pense que « cela ne se fait pas de travailler en jouant », etc.
4 – Vouloir que cela se passe bien
Sommes-nous sincèrement toujours disposés à ce que la discussion se passe bien ? Parfois, nous avons surtout envie de faire passer notre idée, plutôt que réellement dialoguer. Nous désirons « émettre » mais voulons-nous vraiment nous assurer que le message ait bien été reçu ?
5 – Réfléchir sur la manière dont on communique
Il est très utile de prendre le temps de réfléchir à la manière dont on s’y prend pour se parler : ainsi, le rythme (trop lent, rapide), le ton (certaines voix nous horripilent), la manière... la façon de communiquer est essentielle.

6 – Prendre le temps d’écouter vraiment
Nous le faisons extrêmement rarement et, le plus souvent, mal écouter est un angle mort. Nous sommes persuadés que nous écoutons mais, en réalité, nous ne prêtons pas une oreille si attentive à l’autre.
Un silence ne suffit pas à être dans l’écoute. Écouter vraiment, c’est accepter de laisser tomber son point de vue pour un instant, se mettre à la place de l’autre, reformuler et vérifier que nous avons bien « entendu ».
7 – Être ferme et bienveillant
S’affirmer sans être rigide, être bienveillant sans se laisser marcher sur les pieds. Une phrase que nous ne terminons pas, un regard qui part dans les airs au lieu d’être bien présent dans les yeux des autres, sont autant de freins à une bonne communication. Adopter un ton ni trop bas, ni trop fort, être au calme intérieurement en ayant suffisamment préparé la réunion, permet de faire passer ses idées de façon audible pour nos interlocuteurs.

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