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Coaching d’équipe et team-building – 2ème partie

Par Emmanuelle Vignes

En tant qu’associé, mon rôle consiste à faire en sorte que les opérations soient réalisées dans les meilleures conditions, pour le client comme pour le cabinet. Après avoir lu la fiche n°8, je me pose la question suivante : qu’apporte réellement le coaching d’équipe ? A-t-on réellement besoin de ce type d’accompagnement pour être performant ?

 

REPONSE

L’associé(e), garant de la qualité du travail de ses collaborateurs
En votre qualité d’associé, vos missions sont multiples.
L’une d’entre elles, et pas des moindres, est de satisfaire votre client et de le fidéliser. Ainsi, vous devez vous assurer que les documents produits par vos équipes sont irréprochables, tant sur le fond que sur la forme. Et en ce sens, je vous rejoins tout à fait, les cabinets n’ont pas eu à attendre d’être coachés pour répondre à cette exigence. Heureusement.

 

L’associé (e), garant de la progression de ses collaborateurs
Mais bien entendu, votre rôle ne s’arrête pas à contrôler le travail de vos collaborateurs. Vous êtes responsables de leur montée en compétence, de leur formation et de leur bien-être au sein du cabinet.

 

Lorsque l’on travaille en coaching d’équipe, nous combinons ces deux fonctions : le travail est bien fait et l’équipe progresse. En prenant conscience de ses actions, en l’invitant à être plus attentive à son mode de fonctionnement, à son mode de communication, au niveau collectif et individuel, les résultats de l’équipe sont bien meilleurs. Un exemple, responsabiliser les collaborateurs (bien souvent ravis d’être plus impliqués) ne peut avoir que des retombées bénéfiques. Mais attention : cela n’implique pas que l’associé se décharge sur eux. Il reste le décisionnaire, le responsable. En revanche, au lieu de se cantonner à son rôle de « donneur d’ordres », il se met à disposition (oserai-je dire « au service » ? Oui, j’ose) de son collaborateur pour lui donner les ressources (du temps, du partage d’expérience, etc.) nécessaires à l’augmentation de sa performance. J’entends déjà certains dirent : « on le fait déjà ».

 

Le coaching comme nous l’avons rappelé précédemment, ne s’adresse pas nécessairement aux structures « malades ». Il aide à passer « de la performance à l’excellence », comme l’indique le titre de l’ouvrage de Jim Collins, qui retrace les histoires d’entreprises devenues leader sur leur marché.

 

Combien d’entre vous débriefent de leurs dossiers en équipe ? Quelle partie a été la plus complexe, la plus stressante ? De quel soutien avez-vous eu besoin et que vous n’avez pas trouvé ? Comment pourriez-vous l’obtenir ? Si vous aviez eu cette aide, cela aurait-il modifié la qualité de votre travail sur le dossier ? Etc. Qui d’entre vous y consacre du temps ?

 

Les départs d’associés ou de collaborateurs et les nombreux CVs qui circulent chez les chasseurs de têtes sont autant de signaux auxquels il convient d’apporter de l’attention. L’enjeu consiste à prendre progressivement conscience que l’engagement, l’estime et la confiance, le partage des responsabilités, la satisfaction personnelle du travail bien fait, la bonne ambiance, la fin des non-dits, bref, qu’acquérir ou entretenir une réelle qualité de vie au cabinet n’est pas un luxe. Il peut même représenter un réel avantage concurrentiel !