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Ouvrir votre image à l'international : une nécessité

Par Brigitte Van Dorsselaere - Image Juridique

Aujourd’hui, notamment avec le développement d'Internet et l’internationalisation des dossiers, le cabinet d’avocats, quels que soient sa taille et son domaine de compétence, doit penser sa communication à l’Europe et à l’international. Du particulier à la multinationale, chacun accède en effet, désormais, à la totalité du marché de la planète et l'avocat doit s'adapter à ce contexte transfrontalier.

Pour répondre à ce nouveau besoin, il est essentiel de s'ouvrir au monde et de le mettre en avant : d’une part, en communiquant et donc en échangeant, notamment avec des confrères étrangers, et d’autre part, en mettant en avant cette ouverture dans ses outils de communication.

Échanger au-delà des frontières

Quel que soit son domaine de compétence, l’avocat ne peut plus aujourd'hui raisonner franco-français. Il doit avoir avec le réflexe européen et international, tant dans le cadre de son domaine de compétence que de ses échanges.

Or, asseoir son image à l’international, c’est déjà, en amont, penser à communiquer et à échanger avec l’étranger. Par exemple, en envisageant les actions suivantes :

Faire connaître son ouverture à l’international

Ensuite, au niveau des outils de communication, il est essentiel de mieux mettre en avant cette démarche transfrontalière, par exemple :

1. Dans le choix de son nom et de son logo

Il est important que le nom du cabinet qui se crée soit « internationalisable » tant au niveau du sens que de la prononciation, et que le logo se situe dans l'univers graphique des logos de cabinets internationaux (après un benchmark des logos de sa matière à l’international).

2. Sur ses supports de communication

Il faut penser à prévoir certaines mentions, dans la plaquette et le site du cabinet, pour mieux suggérer sa démarche internationale :

- le nom des clients : mention autorisée, à titre exceptionnel, dans les plaquettes destinées à l'international ;

Éventuellement, une page de la plaquette ou une rubrique du site, pourra même être consacrée à cette approche internationale.

Bien sûr, il convient aussi de proposer une traduction des textes de tous ses outils de communication (plaquette, site, cartes de visite, de correspondance, de vœux, etc.), au moins en langue anglaise.

Enfin, au-delà de la plaquette et du site du cabinet, des éléments liés à l’ouverture à l’international seront également précisés dans le cadre de communiqués de presse adressés aux journalistes sur la vie du cabinet (par ex., recrutements, intégration dans un réseau, participation à un groupe de travail, nominations, etc.), lesquels communiqués peuvent aussi être adressés en anglais à certains supports.

La démarche doit devenir systématique !