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Comcktail pour les cabinets d'avocats

Par Sabrina Tantin – Consultante communication – Juricommunication

Recette pour structures de deux à plusieurs centaines de personnes.

En raison du rôle important que la communication joue dans le développement d’un cabinet, nous devions lui consacrer une fiche recette particulière. En effet, la communication  accompagne la hausse du portefeuille clients, du chiffre d’affaires… Chaque action de communication possède des propriétés différentes. Un coup d’œil sur le tableau de stratégie de communication montrera qu’un plan de communication est fortement recommandé.

Ingrédients conseillés :
Souhait de développement
Connaissance de son positionnement
Volonté
Connaissance de ses difficultés
Moyens humains
Du temps
Un budget
Souplesse
Réactivité
Des objectifs
Projets à long terme
Café... noir

Temps de préparation : entre 1 et 3 mois
Durée de consommation : 1 an au minimum

Choisissez les éléments qui vous paraissent les plus ardus à cuisiner : le temps et le budget. Prenez les avantages que procure une communication réfléchie et pensée. Recouvrez le tout et laissez mijoter plusieurs semaines, le temps d’une réflexion avec un professionnel de la communication du secteur.

Dégraissez et coupez en petits morceaux votre positionnement et souhait de développement. En interne, sélectionnez un représentant communication, soit par département, soit par secteur.

Recoupez toutes ces informations, bâtissez une stratégie de communication et délayez avec des actions de communication appropriées. Et agrémentez le tout de l’article 10 du Règlement Intérieur National (RIN).

Assaisonner l’ensemble d’un budget adéquat.
Dès que la soupape de la cocote siffle, vous êtes prêts à déguster !

Dressez le tout dans une belle assiette à partager entre associés. Le contenu et les objectifs, qui doivent être de contenance proportionnée pour pouvoir recevoir l’adhésion de tous les membres du cabinet.

Adaptez le tout car un plan de communication constitue généralement un plat copieux pour un tout petit cabinet.

Un conseil s’impose tout d’abord : si bien ou mal portant que l’on soit, il ne faut pas faire d’excès de restrictions trop rigoristes. La sobriété sans ascétisme s’impose.

Source : La cuisine familiale et pratique, H. P. Pellaprat, Éd. Flammarion