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Cibler ses relations presse

Par Charlotte Vier - Avocom

Publier ou être régulièrement interviewé devrait devenir un objectif partagé au sein du cabinet. Encore faut-il que cela soit à bon escient, utile et donc dirigé vers les bons supports.

Quel type de presse ?
Le monde des medias est immense, le nombre de publications difficilement quantifiable, mais aucun type de presse n’a a priori à être exclu du champs d’action de l’avocat à condition que la cible soit cohérente avec le positionnement, l’implantation géographique, les objectifs de développement…

Ainsi les relations presse peuvent être dirigées vers :
- la presse juridique (celle qui donne des informations sur le marché du droit comme la Lettre des Juristes d’affaires et, naturellement tous les titres spécialisés de la presse juridique « scientifique ») ;
- mais également vers la presse quotidienne, nationale et régionale ;
- la presse économique et financière ;
- la presse magazine (à travers des rubriques Droit ou des dossiers spéciaux) ;
- sans oublier la presse professionnelle sectorielle qui représente à notre sens un gisement formidable en terme d’opportunités et d’efficacité.
- la presse audiovisuelle (radio, TV).

Identifier les supports payants
Tous les sujets étant potentiellement des bons sujets s’ils sont cohérents avec le positionnement de la structure, encore faut-il qu’ils puissent trouver leur cible, c'est-à-dire les prescripteurs ; clients et prospects
Il est donc capital d’être donc attentif à la diffusion du support dans lequel paraîtront les articles écrits par les avocats du cabinet.
Les chiffres en matière de diffusion sont, pour un certain nombre de supports, certifiés par l’OJD ; organisme indépendant et inscrits dans l’ours du journal, c’est évidemment un indicateur parfaitement fiable. Pour les autres, ces chiffres clés et autres informations relatives au lectorat, sont généralement donnés par le service commercial (régie publicitaire). Ce sont également de bons indicateurs mais qui sont parfois néanmoins, à nuancer quelque peu…

Attention cependant, le nombre de lecteurs ne doit en aucun cas être le critère le plus déterminant pour cibler les relations presse. En effet, telle lettre professionnelle spécialisée sur une activité et un marché très pointus revendique peu de lecteurs : peu importe, l’essentiel est quelle soit lue par les principaux décideurs du secteur.
Attention en revanche à certaines revues très spécialisées (notamment certaines publications juridiques dites de doctrine) elles sont d’excellente tenue mais sont essentiellement lues par les universitaires, étudiants, chercheurs ou encore quelques professionnels particulièrement férus de doctrine : l’article de fond demande beaucoup de recherches, mais finalement aucun client n’aura sans doute l’occasion de le lire.

Il faut donc rester pragmatique et chercher avant tout les revues lues par la cible.
La publication « savante » n’est pas pour autant à exclure complètement : elle participe également de la notoriété, notamment auprès des confrères qui sont également prescripteurs voire clients, et peut être valorisée auprès des contacts du cabinet par l’envoi de certains de ces articles parus s’ils ont une vraie valeur ajoutée.