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Pourquoi ne pas opter pour une slow communication ?

Par Stéphanie CHANE-WAÏ, Consultante, Juricommunication

Depuis le début de la crise sanitaire, nous avons été abreuvés en contenus. Durant la période de confinement, et encore aujourd’hui, nos boîtes mails ont débordés de conseils provocant saturation et lassitude allant même jusqu’à la défiance des clients et consommateurs vis-à-vis des réseaux sociaux. Dans ces conditions, difficile pour les marques d’attirer l’attention des consommateurs.

A l’heure où la futur 5G nous permettra des débits sans pareil et d’accéder à des contenus en masse le temps d’un claquement de doigts, alors que les échanges d’informations se font à une vitesse aveuglante, des professionnels de la communication estiment qu’il serait nécessaire de se recentrer sur la qualité mais aussi l’authenticité des contenus.

La « slow communication », qu’est-ce que c’est ?

Mouvement né dans les 80, à l’origine pour contrer les fast-foods et promouvant l’idée de prendre le temps de consommer et de produire de la qualité. Il invite les marques à ralentir leur communication pour faire mieux. Nous parlons alors de communication responsable ou éthique voir même minimaliste dans un monde où la multiplication des canaux de communication pour les entreprises a fait de l’internaute une cible impatiente, difficile et très souvent dissipée. La volonté est de prendre le temps du détail pour faire mieux, de privilégier la qualité à la quantité, de prendre le temps de réfléchir pour promouvoir habillement ses offres, ses produits.

Les marques doivent reprendre le contrôle de leur contenu tout en repensant leur cible. L’époque du « snack content » est révolue. Vos contenus doivent se distinguer ce qui implique de prendre son temps : produire moins, pour produire mieux et mieux diffuser. Un véritable défi !

Comment mettre en place une « slow communication » ?

La stratégie du « content marketing » repose sur la création et la diffusion de contenu dit de valeur, informatif et qui se veut utile pour sa communauté, son audience conduisant à développer la visibilité des entreprises. Composante de l’inboud marketing, les entreprises vont ainsi asseoir leur présence sur différents canaux et s’ériger en tant qu’experts dans leur secteur et enrichir leur offre.

En priorisant la mise à disposition rapide de contenus et en quantité parfois astronomique, les marketers ont ainsi priorisé ce que nous appelons le « snackable content ».

Quelles conséquences de cette infobésité sur le public ? Paradoxalement plus on produit et moins on existe. Les entreprises deviennent moins crédibles en créant du contenu tous azimuts qui les éloignent de plus en plus de leur ADN fondamental, de leur métier. Elles peuvent devenir moins intéressantes car trop souvent les sujets sont traités de manière superficielle. Et bien évidemment elles noient l’internaute d’informations inutiles ou rébarbatives. Autre conséquence : perdre le contrôle de ce qu’elles produisent et ainsi dépenser de la ressource et du budget…en vain !

Mais le but n’est-il pas d’attirer l’attention de sa cible ? de convertir un prospect en client ?

Alors comment remettre l’Humain au centre de la communication ? En acceptant de publier moins, en s’interrogeant sur son identité, ses valeurs et faire sens lors des publications.

Quelques pistes :

  • Mieux aménager son planning éditorial et y intégrer du contenu éveillé. Être « slow » ne s’associe pas à la nonchalance mais c’est être efficient. Cesser la profusion de contenus dans réelle valeur ajoutée par des articles diffuser avec parcimonie, fruits d’une réelle expertise et de plus-value.
  • Privilégier la qualité à la quantité en devenant efficient et provoquer plus d’impacts avec moins de mots mais en utilisant des expressions fortes
  • Recycler du contenu afin de le mettre à jour. Les entreprises capitalisent ainsi sur le travail déjà effectué
  • Avoir une bonne connaissance de son audience, de ce qu’elle aime, de ce qu’elle cherche afin de toujours lui proposer du contenu toujours plus pertinent
  • Faire le tri en se concentrant sur les bonnes actions à mener, les bons supports, les bonnes personnes
  • En améliorant ce qui fonctionne déjà
  • En produisant en fonction de la stratégie mise en place et toujours en direction de sa cible mais en évitant de communiquer juste pour communiquer.

L’impact du « slow content » se mesurera dans le temps avec des contenus soigneusement élaborés et distillés ponctuellement. Ce n’est qu’à ces conditions que les contenus trouveront une oreille favorable et durable chez les lecteurs-auditeurs. Une grande aventure qui n’est pas toujours pas facile dans une société où tout ne tient qu’au contenu.

Stéphanie Chane-Waï Juricommunication Communication Avocats

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