(S’) Imposer un coaching, quelles chances de succès ? - LJA | La Lettre des Juristes d'Affaires
Accès Rapide
S'identifier

Lja.fr : le site d’information en prise directe avec l’actualité des cabinets d'avocats et des directions juridiques. Chaque jour, l’actualité du droit grâce à nos news, portraits, fiches pratiques et points de vue d’experts.

(S’) Imposer un coaching, quelles chances de succès ?

Par Emmanuelle Vignes

Depuis quelques mois, j’entends de plus en plus parler de coaching. Certains de mes associés, qui se sont fait accompagner, semblent très satisfaits. J’y pense également sérieusement. Je demande aussi si cela ne « ferait pas du bien » à certaines personnes de mon équipe.

Autant le dire d’emblée : se faire coacher pour « se faire coacher » ne me paraît pas pertinent.
Il y a quelques années, la majorité des cabinets était plus que réticente à cette démarche. Et ce, principalement, pour deux raisons : la première, leur méconnaissance - pour la majorité d’entre eux - de ce que revêt la pratique du coaching. La deuxième par résistance face à un phénomène qu’ils qualifiaient eux-mêmes, de « mode ». Aujourd’hui, petit à petit, le coaching fait son entrée dans les structures françaises et internationales. Au niveau individuel et en équipe. Et nous ne pouvons que nous en réjouir.

Pour autant, il est indispensable de « venir au coaching » avec une demande plutôt que par curiosité. Pourquoi ? Parce que s’il n’y a pas de demande, le travail n’est pas - ou très peu - efficace. C’est pourquoi imposer un coaching est un non-sens. Si le client n’a pas de demande précise, c’est qu’il n’a pas de besoin à satisfaire. Ou qu’il le méconnait. Il pourra travailler durant des mois, il ne constatera pas de résultats. Et pour cause ! Cela générera de la frustration chez lui et au niveau du cabinet qui lui aura financé ses séances.

La demande permet, au client et à son coach, d’établir une feuille de route. Un objectif.
Travailler sans objectif serait comme partir en bateau, sans cap.

L’analyse de la demande permet de clarifier la problématique du client (« Je désire mieux communiquer mes projets en interne ») et de mettre en place un contrat. Le premier travail avec le client consiste à explorer la réalité de sa vie professionnelle (« Je suis associé, j’ai une ligne stratégique à définir, à communiquer et à tenir »), d’identifier le problème qui se pose à lui (« Mes propos sont souvent mal compris et génèrent des malentendus, des tensions »), le ou les besoins non satisfaits (« Je me sens incompétent, j’ai besoin de progresser sur ce point ») et ainsi, élaborer une demande (« Je voudrai comprendre ce qu’il se passe et améliorer ma façon de communiquer auprès de mes clients/associés/collaborateurs »).

Nous comprenons aisément pourquoi (s’) imposer un coaching individuel « sans demande », n’est pas un bon point de départ.

En revanche, identifier - par exemple - chez un jeune associé le besoin de se faire épauler dans les premiers mois de son association sur des questions d’ordre managériales ou de développement présente un réel intérêt. Lui proposer comme « ressource » le coaching a du sens. Mais uniquement s’il en perçoit l’utilité et en ressent le besoin. S’il le subit, c’est improductif. D’ailleurs, un coach professionnel le percevra et refusera sans doute de l’accompagner. C’est aussi une question d’éthique.

Nous avons potentiellement tous besoins de monter en compétences, dans un domaine ou un autre, pour être plus efficace.
Nous sommes, par conséquent, tous des candidats potentiels au coaching. Mais il est essentiel que la démarche vienne du client et non d’un tiers.

Deux cabinets sur le rachat de Bio&Co

- 428 vues

Direction le Sud-Est pour marcel&fils. Le distributeur de produits biologiques, à la tête d’un réseau de 60 magasins, s’enrichit…

Trois cabinets sur le LBO d’Isore

- 419 vues

Ayant conclu un premier MBO au début de 2023, avec Jadel et Financière Sophia, le spécialiste des travaux d’isolation thermique…

Vincent Filhol rejoint Navacelle

- 428 vues

Le cabinet Navacelle annonce l’arrivée de Vincent Filhol. Il devient le cinquième associé de la boutique de droit pénal…

Fidal notaires s’implante à Lyon

- 421 vues

Après Lille, Paris et Caen, la Selas Fidal notaires, créée en janvier 2023, élargit ses horizons et s’implante à…

Deux cabinets sur le rachat de Bio&Co

- 428 vues

Direction le Sud-Est pour marcel&fils. Le distributeur de produits biologiques, à la tête d’un réseau de 60 magasins, s’enrichit…

Trois cabinets sur le LBO d’Isore

- 419 vues

Ayant conclu un premier MBO au début de 2023, avec Jadel et Financière Sophia, le spécialiste des travaux d’isolation thermique…

Deux cabinets sur le LBO de Brifer

- 445 vues

Expert de l’installation et la maintenance de terminaux ferroviaires embranchés, Brifer s’engage dans un MBO majoritaire en embarquant…

Vincent Filhol rejoint Navacelle

- 428 vues

Le cabinet Navacelle annonce l’arrivée de Vincent Filhol. Il devient le cinquième associé de la boutique de droit pénal…

Fidal notaires s’implante à Lyon

- 421 vues

Après Lille, Paris et Caen, la Selas Fidal notaires, créée en janvier 2023, élargit ses horizons et s’implante à…

L'agenda de la semaine - n°1525

- 13407 vues

Toutes les semaines, le meilleur des évènements, des initiatives, des rendez-vous et des publications à venir, de la communauté…

Naissance de la legaltech White Alert

- 9851 vues

Le cabinet Ayache propose un dispositif numérique de lancement d’alertes conforme à la loi Sapin 2, qui impose aux entreprises de…

Consultation publique de l’AMF

- 9749 vues

L’Autorité des marchés financiers a fait le constat d’une augmentation encore trop lente de la proportion des fonds d’investissement…

Fieldfisher x Euronext

- 14216 vues

Fieldfisher est partenaire d’Euronext dans le cadre du déploiement de la nouvelle édition de son programme FamilyShare, destiné…

Mémoires d’un avocat international

- 10402 vues

Toutes les semaines, le meilleur des évènements, des initiatives, des rendez-vous et des publications à venir, de la communauté…

Violations du RGPD

- 13997 vues

Toutes les semaines, le meilleur des évènements, des initiatives, des rendez-vous et des publications à venir, de la communauté…

Abandon du projet DataJust

- 10073 vues

Selon une information du site acteurspublics.fr, qui n’a pas encore été confirmée par la Chancellerie, le développement…

Div qui contient le message d'alerte

Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire

Mot de passe oublié
Div qui contient le message d'alerte

Envoyer l'article par mail

Mauvais format Mauvais format

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format

Div qui contient le message d'alerte

Contacter la rédaction

Mauvais format Texte obligatoire

Nombre de caractères restant à saisir :

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format

Il semble que vous utilisiez un ad-blocker !

La Lettre des Juristes d'Affaires se finance par la publicité afin de vous offrir un contenu de qualité.

Deux solutions vous sont proposées :

Désactivez votre ad-blocker

Abonnez-vous à la LJA

Je m'abonne