Deux cabinets sur la cession des supercalculateurs d’Atos à l’État
Nouvel épisode dans le feuilleton Atos. Sur fond de plan de sauvegarde, arrêté par le tribunal de commerce de Nanterre le 24 octobre, le groupe informatique tricolore a revu les contours de l’une des cessions initiées pour son sauvetage financier. Pour ses supercalculateurs (les activités « advanced computing »), il a reçu une offre non engageante de l’État via une période d’exclusivité courant jusqu’à fin mai 2025. Le prix qu’il doit en retirer : 500 M€ (dont 150 M€ versés au signing), pouvant être portés à 625 M€ grâce à des compléments de prix. Ayant réduit à cet ensemble d’environ 2 500 salariés et près de 570 M€ de chiffre d’affaires 2023 le périmètre devant être vendu à l’État, il lancera un processus de cession pour ses activités « cybersecurity products et mission critical systems » – d’environ 340 M€ de revenus. à cette occasion, Atos a rappelé qu’il prévoit l’aboutissement de sa restructuration financière au plus tard début janvier 2025.