Son portrait craché
Péché d’orgueil ou nécessité financière ? Toujours est-il qu’en réclamant à BNP Paribas un million d’euros pour atteinte au droit à l’image via l’utilisation de l’un de ses sosies dans les spots publicitaire de Cetelem, Michel Polnareff a offert un joli coup de pub à l’organisme de crédit. La marque au bonhomme vert a en effet reçu, sur les réseaux sociaux, des messages de soutien de nombreux internautes ironisant sur la démarche tardive et dénuée d’humour du chanteur. Un capital sympathie dont BNP n’aurait jamais osé rêvé pour sa filiale, habituée à être montrée du doigt, à l’instar des autres spécialistes du crédit à la consommation, pour participer activement au surendettement des ménages. Comme quoi, pour gérer la communication de crise en cas de contentieux, il n’est pas toujours utile de faire appel aux agences ayant pignon sur rue. Mieux vaut parfois laisser l’adversaire jouer à la poupée qui fait non.