Nicolas Brooke, nouveau directeur de l’éthique de Crédit Agricole CIB

Il prend ainsi la responsabilité des programmes de conformité du groupe en matière de lutte contre la fraude et la corruption, de confidentialité des données, de FATCA et de culture et conduite.

Deux ans, c’est le temps qu’il sera resté, cette fois-ci, comme avocat associé de Signature Litigation, cabinet qu’il avait rejoint en 2019 pour diriger la pratique enquêtes internes et compliance.

Lui qui annonçait alors s’être toujours considéré comme un avocat, se sent finalement mieux dans des habits de juriste d’entreprise.

Diplômé d’un DEA de droit des affaires et de l’économie (Paris I, 1999) et du King’s College de Londres (2001), Nicolas Brooke a débuté chez Lovells, dans l’équipe de Thomas Rouhette, en 2003.

Entre 2005 et 2010, il a été formé à l’arbitrage international par Jan Paulsson et Élie Kleiman, associés chez Freshfields Bruckhaus Deringer.

La Société Générale lui propose alors de rejoindre ses rangs pour superviser les différends survenus après la crise financière de 2008 et réorganiser un département contentieux qui avait été bouleversé par l’affaire Kerviel, puis par le tsunami Lehman Brothers.

Il dit avoir alors acquis une expérience significative dans les domaines des enquêtes internes et gouvernementales, des litiges à fort enjeu, de la gestion de crise et de l’assainissement de la conformité en matière de lutte contre la fraude et la corruption.

Il est par exemple intervenu dans la résolution de l’affaire du LIBOR avec les autorités françaises, américaines et japonaises, ainsi que la Commission européenne.

Il a également piloté, l’affaire de corruption d’agents publics en Libye, qui a fait l’objet d’accords en 2018 conclus simultanément avec le DoJ et le PNF.