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Martial Houlle, nouveau président du Cercle Montesquieu

Par Ondine Delaunay

Martial Houlle a été nommé président du Cercle Montesquieu, ce jeudi 13 avril 2023. Celui qui est par ailleurs secrétaire général du PMU succède à Laure Lavorel à la tête de l’association, affirmant qu’il compte s’inscrire dans la continuité de son action.

Avec tout de même une ambition assez claire de bouleverser la gestion interne. « Je ne veux pas incarner une présidence très personnifiée, expliquet- il. Je crois à la force de l’équipe ». Dans cette optique, il compte redonner du poids à la gouvernance du Cercle Montesquieu et notamment à son conseil d’administration qu’il veut « régénérer ». Le nombre d’administrateurs passera de 21 à 29, avec l’entrée de nouveaux profils, du sang neuf pour apporter à l’association une touche de modernité lui permettant de continuer à attirer de nouveaux membres, issus de tous les horizons : du CAC 40 aux start-up. « Nous devons porter la parole de tous les directeurs juridiques qui doivent se reconnaître dans les sujets que nous défendons et les formations que nous proposons », insiste Martial Houlle.

Autour de lui, un bureau resserré composé de Karine Tollemer (Loxam), secrétaire générale, Donatien de Longeaux (UBS France), trésorier, et de quatre vice-présidents : Olivier Belondrade (Coface), Jacques-Olivier Boudin (Pomona), Amélie de Braux (Proofpoint) et Maria Pernas (Capgemini). Chacun d’entre eux sera porteur d’un grand projet : Amélie de Braux va adresser le monde des start-up, Maria Pernas s’occupera des perspectives de la fonction et des enjeux de RSE, Jacques-Olivier Boudin gérera les sujets liés à la conformité et à la gouvernance, tandis qu’Olivier Belondrade définira une stratégie de conquête de nouveaux membres permettant de dépasser la barre des 540. « Pour attirer, notre plan d’action doit être cohérent avec les enjeux actuels de nos fonctions et l’environnement de nos métiers », lance le nouveau président.

Dès lors est également envisagée une modification de la composition des comités scientifiques pour leur permettre de mieux fonctionner et d’être plus en lien avec l’exercice du métier en entreprise. Laure Lavorel et Denis Musson animeront celui sur la reconnaissance de la fonction (legal privilege, statut, Dj administrateur). Olivier Belandrade et Yannick Chalmé se chargeront de celui sur la promotion des produits du Cercle (Prix du Cercle), voire en proposeront d’autres. Anne-Sophie Le Lay et Jean- Pierre Charlet se pencheront sur les sujets de formation et d’intégration avec notamment pour objectif de s’intéresser aux plus jeunes étudiants – « la relève de demain », comme le rappelle Martial Houlle.

Et le président d’insister sur le rôle que devrait jouer l’association en matière d’inclusion, par exemple pour les directeurs juridiques qui ont perdu leur emploi. De son côté, il pilotera bien entendu les sujets de négociation de place, comme celui sur la confidentialité des avis des juristes d’entreprises, en commun avec Jean- Philippe Gille, président de l’AFJE. On relèvera à ce propos que la Chancellerie semble, malheureusement, faire marche arrière (cf. page 7). Bref. Place à l’action !