Connexion

Laurent Martinet rejoint Signature Litigation

Par LA LETTRE DES JURISTES D'AFFAIRES

Le cabinet Signature Litigation annonce l’arrivée d’un septième associé. Laurent Martinet vient en effet de rejoindre l’équipe du bureau parisien pour renforcer son offre en contentieux commerciaux. Il intègre les nouveaux locaux du 21-23 rue de Balzac, accompagné de trois collaborateurs. « Laurent Martinet vient renforcer notre pratique existante. Nous bénéficierons de sa notoriété, de son expérience et de son réseau institutionnel  », explique Thomas Rouhette, associé cofondateur de Signature Litigation à Paris. Et la clientèle du nouveau venu serait complémentaire à celle de l’équipe. On l’a ainsi remarqué auprès de grands groupes comme Enedis, Blom Bank, Fransabank ou encore Dow Chemical. Il les accompagne sur l’ensemble de leurs contentieux commerciaux complexes, en risques industriels, responsabilité du fait des produits et en contentieux réglementaires. 

 

 

Titulaire d’un DEA en droit privé général (Paris II, 1989) et diplômé de l’IEP de Paris (1988), Laurent Martinet a débuté sa carrière chez Baker & McKenzie. Devenu avocat, il intègre en 1991 le cabinet Thomas & Associés pour travailler d’abord aux côtés de Jean-Bernard Thomas en M&A. Rapidement, avec Janine Franscesci Bariani, il fonde un pôle contentieux. En septembre 1997, en accord avec la tendance du moment qui faisait la part belle aux Big, Thomas & Associés fusionne avec le cabinet Deloitte & Touche Juridique et Fiscal. Laurent Martinet en devient associé. Mais très vite, il est déçu de cette nouvelle maison. Il rejoint alors la firme américaine Jones Day, en 2002, pour fonder la pratique contentieuse du bureau parisien. Quinze années plus tard, il intègre Dechert, puis rejoint Paul Hastings en 2021 avec son équipe. Alors que ses collaborateurs ont récemment choisi de créer leur propre structure, Óros Avocats (cf. LJA 1677), Laurent Martinet a préféré poursuivre son aventure dans un cabinet anglosaxon. « Signature Litigation est une firme qui présente l’avantage d’être très bien positionnée à l’international, avec des clients opérant au niveau mondial, tout en ayant su conserver la flexibilité et la culture entrepreneuriale des cabinets locaux. Je me réjouis de pouvoir intégrer cette équipe que j’estime depuis de nombreuses années », assure-t-il. L’avocat a également un parcours institutionnel que personne n’oublie. Il a été vice-président du Conseil national des barreaux entre 2021 et 2023, et vice-bâtonnier de Paris en 2014 et 2015.