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Julien de Michele monte la pratique restructuring de K&L Gates

Par Ondine Delaunay

Julien de Michele vient de rejoindre le bureau parisien de K&L Gates comme associé.

Il est chargé de monter une pratique restructuring au sein de l’équipe française qui, après avoir connu quelques soubresauts, reconstitue patiemment ses effectifs.

Rappelons en effet les arrivées, en 2020, de Barthélémy Cousin en contentieux assurantiel (cf. LJA 1476), de Raphaël Bloch en M&A (cf. LJA 1438), puis celle de Denis Charles en droit immobilier, il y a trois mois. Le recrutement de Julien de Michele s’inscrit dans ce mouvement de développement, car c’est une nouvelle activité que l’équipe s’adjoint aujourd’hui. L’associé conseille et représente aussi bien des entreprises en situation de sous-performance que leurs dirigeants ou actionnaires, des fonds d’investissement, des repreneurs mais également des créanciers, lors de procédures amiables de prévention des difficultés (mandats ad hoc, conciliation) comme dans le cadre de procédures judiciaires (sauvegarde, redressement ou liquidation). Il défend également des dirigeants, actionnaires et fonds d’investissement dans le cadre d’actions en responsabilité exercées à l’issue de procédures d’insolvabilité.

Âgé de 45 ans, Julien de Michele est titulaire d’un DEA en droit des affaires (Aix-Marseille, 1999) et d’un DESS en droit européen des affaires (Paris II, 2001). Formé pendant dix ans chez Bredin Prat, il a rejoint Dewey & LeBoeuf en 2011 comme associé, avant d’intégrer, un an plus tard, juste avant la faillite de la firme américaine, le cabinet français Latournerie Wolfrom & Associés, puis De Gaulle Fleurance en 2016. Il a récemment été remarqué sur le dossier Nestor pour le compte du groupe Elior, mais également sur le redressement judiciaire de la société de sondages BVA où il a conseillé l’Ifop et la société Dentressangle. Alors que l’associé anticipe, pour les prochains mois, non pas un « tsunami », mais plutôt une succession de phases de restructuration, ainsi que le développement d’opérations de carve-out de filiales sous-performantes, il souhaite désormais inscrire son activité dans un cadre très international. « K&L Gates compte 46 bureaux au plan mondial. Je vais pouvoir apporter mes compétences locales à ce réseau intégré, pour servir une clientèle internationale sur des dossiers transnationaux et complexes », explique-t-il. Les bureaux anglais, italiens et allemands sont déjà dotés d’équipes efficaces en la matière, notamment ce dernier qui a intégré une boutique spécialisée il y a quelques mois. Celui de Hong Kong a également récemment recruté Eugene Yeung, comme associé spécialisé. Et le bureau de Singapour lui a déjà envoyé un dossier important : les difficultés de la compagnie aérienne Lion Air. De belles promesses de développements.

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