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Jones Day renforce son département marchés financiers avec Jean-Guillaume de Tocqueville

Par Aurélia Granel

Si en trois décennies, de nombreux cabinets ont sûrement eu les yeux de Chimène pour le fidèle gidien Jean-Guillaume de Tocqueville, seul Jones Day aura réussi à le faire succomber.

L’associé est accompagné de Matthieu Ollivry, counsel, et sera rejoint par trois collaborateurs, Catherine Feunteun, Diane Richebourg et Charles Smith en juin. Ils intégreront le pôle marchés financiers dirigé par l’ex-gidien Alban Caillemer du Ferrage, en charge de la pratique pour les régions EMEA et APAC. Ce département, regroupant les expertises bancaires, financières et réglementaires, est devenu la deuxième pratique du cabinet au niveau mondial. À Paris, il comptera désormais 30 avocats, dont 10 associés. Mais les nouveaux arrivants collaboreront plus particulièrement avec l’équipe de Philippe Goutay – avec lequel Jean-Guillaume de Tocqueville a travaillé une dizaine d’années chez Gide – qui intervient en réglementation bancaire et financière. 

Admis aux barreaux de Paris et de New York, Jean-Guillaume de Tocqueville est spécialisé en droit des services financiers. Il conseille essentiellement les institutions bancaires et financières sur les questions de réglementation, de conformité et de litiges relatifs aux marchés financiers, notamment en matière de services bancaires, de services d’investissement et de gestion. Il conseille également ses clients sur les questions de contentieux disciplinaire, d’abus de marché, et de sanctions internationales.

Diplômé de l’IEP de Paris (1980) et titulaire d’un master 2 de droit des affaires (Paris II, 1982), ainsi que d’un LLM de Georgetown University (1984), il a rejoint Gide en 1986, faisant ses premières armes auprès de Jean Loyrette en M&A. Promu associé de Gide en 1993, c’est en intervenant régulièrement auprès des banques et institutions dans le cadre de sa pratique, que celle-ci s’est naturellement orientée vers le conseil réglementaire au moment de l’écriture des principaux textes européens. Enfin, s’il a toujours eu un pied dans le contentieux réglementaire et financier, c’est en 2008, au moment de la crise, qu’il s’est réellement positionné dans ce domaine.

Son arrivée chez Jones Day constitue un nouveau challenge qui s’est imposé comme une évidence pour celui qui dirigeait l’activité droit des services financiers du cabinet français. « Rejoindre une firme globale composée d’associés dynamiques et professionnels, ayant une culture de travail collaborative, donne des perspectives de travail extrêmement intéressantes et cela me permettra d’assister également mes clients sur les enjeux internationaux, notamment aux États-Unis, souligne Jean-Guillaume de Tocqueville. Par ailleurs, chez Jones Day, le contentieux financier se situe au sein du département financier, ce qui est d’une efficacité incontestable pour résoudre les problématiques contentieuses complexes des clients ».

Après les arrivées de Fabienne Beuzit, qui a rejoint la pratique restructuration et réorganisation d’entreprises en février 2019, et d’Élie Kleiman en arbitrage et contentieux international en avril 2018, le discret cabinet Jones Day réalise ici un coup de maître.

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