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François Esclatine bientôt chez Marsigny Gosset Avocats

Par Ondine Delaunay

C’est une partie de l’équipe de Metzner Associés qui va prochainement se retrouver. François Esclatine rejoindra, en début d’année prochaine, le cabinet Marsigny Gosset Avocats.

Il en deviendra le quatrième associé, aux côtés d’Emmanuel Marsigny, Cyril Gosset et Louis Guesdon, qui sont assistés de six collaborateurs. « Alors que la pratique de la défense pénale est de plus en plus exigeante, il me semblait important de m’entourer d’avocats spécialistes qui parlent le même langage que le mien et avec lesquels je peux échanger sur les éléments techniques de mes dossiers », explique-t-il. Diplômé d’un DEA de droit public (Paris II, 1994), François Esclatine a débuté sa carrière au sein du cabinet Metzner Associés en 1999. Une période qu’il qualifie de « bénie », durant laquelle il a reçu une formation d’excellence en droit pénal des affaires, la matière étant alors en pleine expansion. En 2006, l’orientation de ses dossiers et du marché le conduit à se diriger vers une structure full service, mêlant le conseil corporate au contentieux et au pénal. Direction le cabinet Veil Jourde. Quatre ans plus tard, il en est nommé associé et développe son activité en droit pénal complexe, pour le compte d’entreprises et de dirigeants. Il intervient également fréquemment sur des contentieux réglementaires devant la commission des sanctions de l’AMF. Il développe en outre une pratique, à la marge, en compliance. Mais 17 ans plus tard, une certaine époque est passée et l’envie n’est plus la même. « Je souhaite aujourd’hui exercer dans une structure plus petite, me permettant de traiter mes dossiers de manière plus ajustée, agile et indépendante », raconte l’associé. Dans un grand sourire, il reconnaît aussi retrouver la bande de copains de ses débuts.

Rappelons que le cabinet Marsigny Avocats avait été créé, en 2016, par Emmanuel Marsigny et Louis Guesdon. Trois ans plus tard, ils avaient été rejoints par Cyril Gosset (cf. LJA 1383). Leur conviction : le droit pénal commun est un préalable indispensable à la gestion des dossiers de droit pénal des affaires. Dès lors, les associés ne s’interdisent aucun dossier, qu’ils soient financiers, politiques ou médiatiques, nationaux ou internationaux. Biens mal acquis, crash d’avion, attentats, harcèlement moral ou sexuel, accident ferroviaire, escroquerie aux cryptomonnaies, défense d’hommes politiques devant la Cour de justice de la République, extradition et procédures Interpol… Avec l’arrivée prochaine de François Esclatine, un quatuor va se former avec l’ambition de porter la boutique de droit pénal au plus haut du marché.