Connexion

Création de Talma Dispute Resolution

Par Ondine Delauynay

Du nom du célèbre tragédien qui s’est fait remarquer durant le Premier Empire comme comédien préféré de Napoléon, Talma Dispute Resolution est bien résolu à faire valoir ses nombreux talents sur la scène internationale. D’abord grâce à la personnalité du trio de fondateurs. Martin Pradel, Alexandre Reynaud et Aloïs Blin.

Âgé de 44 ans, le premier est un ancien associé du cabinet Betto Perben Pradel Filhol (qui a donc été rebaptisé Betto Perben Filhol) et président de la commission de l’exercice du droit du Conseil national des barreaux. Ancien secrétaire de la Conférence, Martin Pradel est réputé pour sa pratique en droit pénal des affaires internationales, en enquête interne/conformité et en droits humains. Alexandre Reynaud, 35 ans, était associé spécialisé en arbitrage au sein du cabinet Betto Perben Pradel Filhol.

Il intervient essentiellement dans des dossiers d’investissement ou commerciaux, principalement dans les secteurs de l’aéronautique civile et de l’énergie. Il présente en outre une expertise notable en Afrique. Enfin Aloïs Blin, 36 ans, est un ancien counsel du cabinet Courrégé Foreman. Il exerce en droit pénal des affaires, conformité et contentieux commerciaux et contractuels. Assistée pour le moment de deux collaborateurs, Florian Renaux et Elliot Charpentier, l’équipe semble très soudée et dynamique.

« L’histoire de Talma, c’est d’abord une aventure entrepreneuriale et générationnelle », explique Aloïs Blin. « Nous sommes persuadés que nos compétences se nourrissent les unes des autres. Les qualités professionnelles des arbitragistes peuvent être décisives pour plaider un dossier pénal », ajoute Martin Pradel.

Le troisième associé, Alexandre Reynaud, indique à son tour : « Et d’ailleurs, il n’est pas rare qu’un important dossier d’arbitrage soit lié à une procédure pénale, ou qu’un argumentaire d’ordre public soit utilisé pour remettre en cause un contrat international ». En bref, l’équipe se refuse à travailler en silo et se positionne avant tout comme une boutique spécialisée en contentieux internationaux des affaires. Les associés remarquent d’ailleurs que Talma Dispute Resolution pourrait se démarquer sur le sujet des sanctions internationales prononcées à l’encontre de la Russie.

Les entreprises devant en effet traiter des problématiques relevant du droit pénal, de la compliance, de l’arbitrage international, voire des droits humains. « Nous avons tout le savoir-faire et la crédibilité nécessaires pour nous pencher sur ces questions nouvelles », annonce Martin Pradel, non sans une certaine fierté.