Création de Cezium Avocats, une nouvelle boutique transactionnelle
Cezium Avocats, c’est d’abord l’histoire d’un trio de copains avocats qui se retrouvent à l’heure du choix, après environ une décennie de barreau. Faut-il se lancer dans la course à l’association dans les grandes firmes d’avocats, ou tenter de s’installer à son compte ? Pour Victor Cann, Adrien Coulaud et Maxence Dubois, c’est l’entrepreneuriat qui les a convaincus. Avec une moyenne d’âge de 36 ans, les fondateurs font valoir une démarche très collaborative, mêlant l’expertise en M&A et capital venture de Victor Cann à celle d’Adrien Coulaud en fusions-acquisitions, private equity et droit des sociétés, ainsi qu’à la technicité de Maxence Dubois en droit fiscal transactionnel et patrimonial. Ils se positionnent comme des alliés stratégiques des groupes industriels, fonds d’investissement, family offices, entreprises en croissance et entrepreneurs dans leurs opérations les plus structurantes sur le segment du small et du mid-market.
« Formés dans les grands cabinets d’affaires à la culture et à l’exigence des deals internationaux, nous avons à cœur de conseiller nos clients avec une vision stratégique des dossiers, mêlant les aspects juridiques et business », annoncent les associés qui revendiquent un « esprit propre à Cezium Avocats ». Adrien Coulaud a en effet exercé durant une dizaine d’années chez Weil Gotshal & Manges, où il a été nommé counsel en 2023. Il est titulaire d’un master en droit économique de l’IEP de Paris (2013) et d’un master 2 en droit des affaires et fiscalité (Paris II, 2014). Victor Cann a, de son côté, débuté chez Freshfields Bruckhaus Deringer en 2017, avant de rejoindre Viguié Schmidt & Associés en 2022 puis de suivre Fabrice Veverka chez Willkie Farr & Gallagher. Il est titulaire d’un master 2 en droit des affaires et fiscalité (Paris II, 2014) et d’un master 2 en droit bancaire et financier (Paris II, 2015). Enfin, Maxence Dubois a exercé dix ans chez Viguié Schmidt & Associés, après des débuts chez SLVF. Il est diplômé d’un master 2 en fiscalité internationale (Paris II, 2014).
« Notre objectif est de faire grandir le cabinet Cezium Avocats pour qu’il devienne, à terme, une belle boutique transactionnelle d’une vingtaine d’avocats. Nous cherchons d’ores et déjà à recruter des collaborateurs », expliquent les associés tout en précisant qu’ils seront attentifs à la formation des plus jeunes. « Ils ne seront pas de simples exécutants et seront très vite amenés à travailler sur les éléments transactionnels des dossiers », disent-ils. Le recours à l’intelligence artificielle n’est d’ailleurs pas un tabou pour eux. Elle a toute sa place dans le cabinet. « L’IA est un partenaire du quotidien et nous sert à accélérer le traitement des tâches chronophages à faible valeur ajoutée. Nos clients s’en sont tous saisis et il nous semblerait totalement dépassé de ne pas avoir recours aux outils nous permettant de traiter les dossiers avec rapidité et efficacité », lancent les fondateurs. C’est bien ça l’esprit Cezium Avocats : une équipe dynamique et volontaire qui a vocation à devenir un partenaire de confiance pour les clients.