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Viguié Schmidt & Associés, histoire d’un coup de foudre

Par LA LETTRE DES JURISTES D'AFFAIRES
Cet article a été publié dans LJA Le Mag n°50 septembre/octobre 2017
Quand une boutique de luxe rencontre une autre boutique de luxe, c’est le coup de foudre. Viguié Schmidt et SLVF viennent de se marier.

Au 146, boulevard Haussmann, pour l’instant, c’est le chantier. Entre odeurs de peinture et bruits de chignoles, la vie classique d’un cabinet d’avocats suit son cours tant bien que mal dans les quelques pièces déjà rénovées et habitables. Début septembre, les 1 000 m2 répartis sur trois étages seront fin prêts pour la nouvelle aventure. Le cabinet Viguié Schmidt & Associés est né officiellement le 1er juillet. Un nom déjà si bien installé dans le paysage des cabinets d’affaires haut de gamme qu’on s’interroge sur la nouveauté. Les observateurs les plus attentifs auront noté l’ajout discret de « & associés ». C’est précisément dans ce « & associés » que réside le secret de l’aventure nouvelle qui commence en ce mois de juillet : Viguié Schmidt vient de fusionner avec SLVF.

Flash-back
 
Pour cerner l’âme de ce nouveau cabinet, il faut se projeter 15 ans en arrière. Nicolas Viguié et Yves Schmidt sont deux associés historiques de Rambaud Martel. En 2002, ils décident de quitter le cabinet pour fonder leur propre structure. Non pas à cause de la fusion avec Orrick, les discussions ne débuteront qu’en 2005 (effet au 1er janvier 2006), mais parce que le cabinet Rambaud Martel a pris le virage du modèle full service. Or, Nicolas Viguié et Yves Schmidt ne se voient pas dans une structure de ce profil. Leur modèle à eux, c’est plutôt la boutique de luxe, à taille humaine, qui intervient ponctuellement dans la vie des clients pour répondre à des besoins très pointus. Alors, ils décident de partir créer leur propre cabinet. Et ça marche. Assez vite, Viguié Schmidt devient un nom connu dans le monde des avocats d’affaires. Leur cœur de métier ? Le droit des sociétés, la finance, les groupes cotés. Leur credo ? L’artisanal, le travail en direct, ce qui explique notamment le ratio associé/collaborateur de 1 pour 1. Dix ans plus tard débute l’aventure SLVF.