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Brexit : les avocats au cœur du tourbillon

Par Chloe Enkaoua

Le 23 juin dernier, à l’issue d’un référendum, le Royaume-Uni a décidé de quitter l’Union européenne. Depuis, entre sollicitations incessantes de clients inquiets,
dossiers bouleversés et avenir à préparer, les avocats d’affaires sont sur le pied
de guerre...

« Leave ». Un mot comme un coup de massue qui a sonné le glas de la présence du Royaume-Uni au sein de l’Union européenne, conformément à la volonté d’environ 52 % des électeurs britanniques. Mais en attendant que la perfide Albion invoque le fameux article 50 du Traité de Lisbonne pour amorcer son départ, le flou le plus total règne sur l’avenir des entreprises qui seront soumises aux répercussions réglementaires, financières et juridiques post-Brexit. Une situation qui risque de durer un certain temps, puisque le pays bénéficie de deux années pour négocier les conditions de son départ. En attendant, depuis l’annonce, les cabinets d’avocats d’affaires ont multiplié les propositions d’éclairage, de commentaires et d’accompagnement de leurs clients.

Syndrome de Cassandre
Bon nombre de ces structures, bien souvent d’origine britannique, s’étaient préparées depuis longtemps au Brexit et avaient analysé à la fois les conséquences du "remain" et du "leave"
via la mise en place de task forces ad hoc. Cela a été le cas, par exemple, de Pinsent Masons.


 
Brexit Law firm