Amiel Feldman : "eJust constitue une opportunité pour les professionnels du droit"
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Lancée au printemps dernier, la plateforme eJust entend généraliser le recours à l’arbitrage en ligne dans les entreprises, quel que soit le montant des litiges. De quoi envisager de nouveaux développements à la fois pour les avocats et les juristes internes. Explications avec le PDG et fondateur, Amiel Feldman, précédemment avocat à Genève.
Quand la plateforme eJust a-t-elle été lancée ?
Amiel Feldman : La plateforme a vu le jour en octobre 2015 et est opérationnelle depuis le mois de janvier 2016. Le lancement s’est tenu en mai dernier.
Pourquoi avoir choisi de créer une plateforme dédiée à l’arbitrage ?
A.F. : Le projet répond au besoin d’une meilleure administration de la justice, au moment où cette dernière est saturée et que nombre de litiges concernant les entreprises et leurs clients, comme les retards de livraison, mises en cause de qualité ou paiements en souffrance, ne sont plus réglés en droit pour des raisons de coûts et de longueur des procédures. Il nous a semblé important de créer un outil collaboratif permettant de faire le lien entre la société civile et les multinationales. L’arbitrage, par sa flexibilité et versatilité, permet de créer des procédures adaptées aux différentes typologies de problématiques.
L’arbitrage est considéré comme une procédure onéreuse. Pourquoi cela n’est-il pas le cas sur eJust ?
A.F. : Les procédures d’arbitrage traditionnel utilisent la flexibilité de l’outil juridique pour des procédures très sophistiquées et comprenant des étapes de débat extrêmement ouvertes.
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