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Les candidats au bâtonnat face aux défis de demain

Par Chloe Enkaoua

Le think tank Cabinets de croissance, qui promeut une vision entrepreneuriale de la profession d’avocat, a organisé le 11 octobre dernier un débat avec des candidats au bâtonnat de l’Ordre des avocats de Paris. Au centre des préoccupations : l’interprofessionnalité et la nécessité pour le barreau parisien de redevenir force de proposition.

En attendant les élections, les 29 novembre et 1er décembre prochains, les candidats au bâtonnat affûtent leurs arguments. L’organisation d’un débat le 11 octobre dernier au sein du cabinet Betto Seraglini, à l’initiative du think tank cabinets de croissance, leur en a encore donné l’occasion. Face à des fondateurs de cabinets d’affaires indépendants prônant l’esprit entrepreneurial, ils ont en effet dû prouver tour à tour que les tournants interprofessionnels et numériques ne leur faisaient pas peur, et que leur vision de l’Ordre allait dans le sens du vent de modernité qui souffle actuellement sur la profession.

Modernité et interprofessionnalité

Le ticket Marie-Aimée Peyron/Basile Ader a ouvert le bal en rappelant son slogan, “Une profession qui parle d’une seule voix”, et pointé du doigt les discordances actuelles entre l’Ordre de Paris et le conseil national des barreaux, avant de souligner la nécessité de partir « à la conquête des nouveaux marchés » et de développer des passerelles avec d’autres professions. Le tandem Olivier Cousi/Nathalie Roret a pour sa part exprimé sa volonté de créer un Institut du barreau de Paris, dont une des missions consisterait à moderniser la formation continue des avocats pour être en mesure de faire face, notamment, aux nouvelles règles sur l’interprofessionnalité et aux LegalTech. De son côté, Carbon de Seze, qui fait cavalier seul, a émis le vœu d’un Ordre plus moderne, innovant et entrepreneur.

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