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Trois cabinets sur le rachat d’Aubert & Duval

Par LA LETTRE DES JURISTES D'AFFAIRES

Le dossier était sur la table depuis mai 2020, date à laquelle Eramet avait annoncé son souhait de se défaire d’Aubert & Duval. C’est finalement avec un peu de retard sur le calendrier initial que le fournisseur de matériaux et pièces critiques pour l’industrie a changé d’actionnaire, fin avril, en devenant la propriété d’un consortium détenu à parts égales par Airbus, Safran et Tikehau Capital. Une transaction qui parachève la volonté de l’État de soutenir ce membre de la filière aéronautique française, employant 3 700 collaborateurs et affichant un chiffre d’affaires de l’ordre de 550 M€. Chez Airbus, le dossier a été géré par Bertrand Milhiet, responsable M&A juridique, Jing Wei-Giraud et Guillaume Le Lan, ainsi que Laura Bellvert, responsable droit de la concurrence. Chez Safran, il a été piloté par Nicolas Cheron, directeur juridique adjoint.

Baker McKenzie a représenté le consortium, avec Stéphane Davin et Savéria Laforce, associés, Antoine Caillard, senior counsel, Sarah Balahcen, Philippe Frieden et Baptiste Mancion-Probst, en M&A, Guillaume Le Camus et Charles Baudoin, associés, et Robin Gaulier, en fiscal, tout comme Clifford Chance avec, à Paris, Katrin Schallenberg, associée, Sara Ortoli et Aya Bachiri, en antitrust, Gilles Lebreton, associé, et Emily Xueref- Poviac, counsel, en FDI.

Bredin Prat a conseillé Eramet, avec Patrick Dziewolski et Christine Lenis, associés, Delphine Descamps, Julien Siret et Bénédicte Erbin, en corporate, Sébastien de Monès, associé, et Rima Jirari, en fiscal, Cyril Gaillard, associé, Mathilde Paquelier, counsel, Geoffrey Gury et Emilie Lafrate, en social, Olivier Billard et Arthur Helfer, associés, et Delphine de La Ville Montbazon, en concurrence, Juliette Crouzet, counsel, Lauriane Billette et Félix Marolleau, en IP/IT.