Trois cabinets sur la restructuration de Rougier
Le 26 février dernier, le tribunal de commerce de Poitiers a validé les plans de continuation proposés par le groupe Rougier, spécialisé dans l’exploitation de forêts en Afrique.
Leur homologation permet à la holding Rougier S.A. de sortir de la procédure de sauvegarde, et à sa filiale Rougier Afrique International, de la procédure de redressement judiciaire, moins d’un an après leur ouverture.
Cette dernière était intervenue le 12 mars 2018, à la suite de difficultés opérationnelles persistantes, notamment liées à l’ensablement du Port de Douala au Cameroun ayant empêché l’évacuation des marchandises. Ces procédures collectives ont permis à Rougier de se restructurer en cédant une partie de ses activités et de financer un remboursement partiel des créances bancaires en contrepartie d’un abandon du solde. Le groupe s’est recentré sur l’exploitation de forêts au Gabon et au Congo.
Les procédures collectives ont également permis de restructurer 55 M€ de dettes en France, outre le passif bancaire renégocié en Afrique. Le groupe compte désormais environ 1 500 collaborateurs, principalement en Afrique, contre 3 000 précédemment.
McDermott Will & Emery a conseillé Rougier, avec Timothée Gagnepain, associé, et Théophile Jomier en restructuring, Bertrand Delafaye, associé, en corporate, Matthieu Adam, counsel, sur les aspects liés à l’Afrique, Antoine Vergnat, associé, et Côme de Saint-Vincent en fiscalité, ainsi que Charlotte Michellet sur les aspects regulatory.
Les administrateurs judiciaires étaient la Selarl FHB et la Selarl AJUP.
Les mandataires judiciaires étaient la Selarl Actis et la Selarl Humeau.
Brown Rudnick a représenté Proparco - qui a accordé un financement de 15 M€ à Rougier en 2017-, avec Didier Bruère-Dawson, associé.
Dethomas Peltier Juvigny & Associés a épaulé Crédit Agricole Charente Maritime Deux Sevres, avec Nicolas Partouche, associé.