Trois cabinets sur la reprise d’Ascoval par British Steel

Le 15 mai prochain, l’aciérie en redressement judiciaire depuis novembre 2017, qui fabrique des tubes d’aciers spéciaux, sera rebaptisée « British Steel Saint-Saulve ».

Pour mémoire, le TGI de Strasbourg avait ordonné un plan de cession des actifs d’Ascoval au profit d’Altifort en décembre dernier, avant que celui-ci ne soit résolu le 27 février du fait de la défaillance du repreneur. L’un des nouveaux candidats, le groupe italien Calvi Network, dont l’offre était également jugée très crédible, l’a retirée devant le tribunal faute d’avoir pu réunir les financements nécessaires. Le britannique s’est quant à lui engagé à reprendre les 270 salariés de l’usine nordiste en injectant 47,5 M€. L’État contribuerait à hauteur de 25 M€, la Région des Hauts-de-France pour 12 M€ tandis que la Métropole de Valencienne injecterait 10 M€. Ce plan d’investissement d’un total de 94,5 M€, couplé à la livraison d’aciers aux laminoirs de British Steel, devrait permettre à l’aciérie d’Ascoval d’atteindre sa pleine capacité de 600 000 tonnes produites annuellement d’ici 2021, contre une production de seulement 208 000 tonnes en 2018.

Darrois Villey Maillot Brochier a conseillé British Steel avec Pierre Casanova, associé, et Alix de Montchenu en M&A, Mathieu Della Vittoria en restructuring, Martin Lebeuf, associé, en financement, ainsi qu’Igor Simic, associé, et Marie Vigneron en concurrence.

Bremond & Associés a assisté Ascoval, avec Guilhem Bremond, Delphine Caramalli, Virginie Verfaillie Tanguy, associés, Morgane Valla et Lisa Olhagaray en restructuring, ainsi que Camille Moïse en droit social.

Laude Esquier Champey a épaulé Vallourec, unique actionnaire d’Ascoval, avec Olivier Laude, associé et Pauline Daraux en restructuring.

Le groupe était également conseillé en interne par Remi Dujon, secrétaire général, et Frédéric Arnou, directeur fusions et acquisitions, ainsi qu’Anastasios Ikonomou, responsable juridique fusions acquisitions de Vallourec.