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Six cabinets sur l’accord conclu entre Airbus, Thales et Leonardo

Par LA LETTRE DES JURISTES D'AFFAIRES

Trois groupes cotés distincts mais une volonté commune : constituer un géant européen dans le domaine du spatial. En signant un protocole d’accord dans l’optique de regrouper leurs activités dédiées (hors lanceurs), Airbus, Thales et Leonardo ambitionnent de donner naissance à une nouvelle mégastructure totalisant près de 25 000 employés en Europe, quelque 6,5 Mds€ de chiffre d’affaires pro forma et un carnet de commandes représentant plus de trois années de revenus. Mais pour mettre en orbite un projet d’une telle envergure, il convient de porter le regard vers l’année 2027 – car il faut en particulier obtenir les différentes autorisations réglementaires, y compris en matière de concurrence à l’échelle européenne. L’enjeu est de taille pour cette société qui doit être basée à Toulouse et qui sera détenue à 35 % par Airbus et à 32,5 % par chacun de ses partenaires : outre les questions de souveraineté et de capacité à faire face à la concurrence internationale (notamment au vu des parts de marché conquises par Starlink), les trois industriels entendent de la sorte doper leur capacité d’innovation et répondre aux exigences croissantes de leurs clients. Tout en bénéficiant de plusieurs centaines de millions d’euros de synergies sur le résultat d’exploitation, cinq ans après la finalisation de ce rapprochement.

Bredin Prat a conseillé Airbus – où étaient mobilisés John Harrison, general counsel & head of public affairs, édouard Eltvedt, SVP legal corporate affairs, Loïc Amiand, head of legal M&A, élise Riaux, Raymond Bonci, chief compliance officer, Gaëlle Barbe et Lidia Truong –, avec Benjamin Kanovitch et Clémence Fallet, associés, Paul Worms et Charles Saint-Gilles, en corporate, Igor Simic et Yelena Trifounovitch, associés, Sophie Troussard-Faure et Wenceslas Chelini, counsels, Paul Blin, Benoît Gerard, Sophie White, Quitterie Stein, Inès Kovacevic, Thomas Chevreteau, Astrid Becquet et Juliette Rousseau, en concurrence, Julien Gayral, associé, Simon Weber et Amaury de Galbert, en fiscal, Juliette Crouzet, counsel, Sarah Gicquel et Timothée Guichoux, en numérique et PI, Laetitia Tombarello, associée, Camille Wattrelos et Melchior Bebey, en social, tout comme Clifford Chance avec une équipe menée à Paris par Gilles Lebreton et Marianne Pezant, associés, et incluant Marie Silvain et Leila Medjadji, en corporate, Dessislava Savova, associée, Alexandre Balducci, Lisa Fournier et Jérémy Guilbault, en contrats commerciaux, Florence Aubonnet et Ekaterina Zaboussova-Celsa, associées, Eva Feurtet et Alexandre Lepoutre, en social, Clémence Graffan, counsel, Claire Oualid, Pierre-Hubert Boissière et Alexandra Demai, en public, Alice Dunoyer de Segonzac, counsel, et Mariam Tayara, en compliance, et Hendrik Coppoolse, en regulatory, mais aussi EY Société d’Avocats pour les due diligences fiscales, avec Matthieu Autret, associé, Lauranne Fisselier et Audrey Jouffre.

Cleary Gottlieb a accompagné Thales avec, à Paris, Pierre-Yves Chabert et Rodolphe Elineau, associés, Louis-Marie Savatier et Johanna Jumelet, en corporate, Frédéric de Bure, associé, en antitrust, et Anne-Sophie Coustel, associée, en fiscal, tout comme KPMG Avocats. Freshfields est intervenu pour le compte de Leonardo avec, à Paris, Guillemette Burgala, associée, Arnaud Mouton, counsel, et Sarah Emile, en corporate, Vincent Daniel-Mayeur, associé, et Julia Videau, en fiscal, Gwen Senlanne, associé, et Célia Kirren, en social, Pascal Cuche, associé, Tanguy Bardet, counsel, et Léa Hirschi, en public.