Quatre cabinets sur l’acquisition de Ouibus par BlaBlaCar
Le spécialiste du covoiturage BlaBlaCar vient de faire une offre d’achat à la SNCF, pour l’acquisition de Ouibus, sa filiale autocar longue distance.
Cette opération lui permettrait d’étendre pour la première fois son offre de mobilité au-delà du covoiturage.
BlaBlaCar, qui compte désormais 65 millions de membres dans 22 pays, est décidé à déployer les liaisons d’autocar Ouibus à l’international. BlaBlaCar réalise par ailleurs un tour de table de 101 M €, auprès de la SNCF, qui entre au capital du covoitureur, et des investisseurs existants.
Les deux entreprises avaient commencé à travailler ensemble pendant les grandes grèves du printemps à la SNCF. Elles avaient partagé leurs plateformes pour répondre à une partie de la demande des voyageurs en multipliant les liaisons par autocar.
L’opération va également permettre à BlaBlaCar de faire son apparition sur OUI.sncf, le site de vente en ligne, qui proposera dès le printemps 2019 des offres combinées train, bus et covoiturage. Soulignons que depuis sa création en 2006, BlaBlaCar n’est toujours pas rentable. Même constat pour Ouibus, créé en 2012 sous le nom d’Idbus, où les pertes se sont accumulées pour atteindre 165 M € l’an dernier, dont 36 millions d’euros pour la seule année 2017.
Latham & Watkins a conseillé BlaBlaCar, avec Olivier du Mottay, associé, et Arthur Rohmer en corporate, Adrien Giraud, associé, en concurrence, ainsi que Matthias Rubner, associé, et Emily Grimshaw, counsel, en social.
MBA Avocats est également intervenu en corporate, avec Jean-Philippe Jacob, associé, et Eric du Peloux, counsel.
Lacourte Raquin Tatar a assisté la SNCF, avec Serge Tatar, associé, en corporate.
Ashurst l’a également épaulé en concurrence, avec Christophe Lemaire, Michaël Cousin, associés, Marie Florent et Hélène Fricaudet, ainsi qu’en social, avec Nataline Fleury, associée, et Claire-Marie Hincelin.