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Cabinets de croissance : trois questions à Jean-Georges Betto

Par Laurence Garnerie
Le 12 juin dernier, était annoncée la création de Cabinets de croissance, un think tank d'avocats destiné à promouvoir une vision entrepreneuriale de la profession. L'un de ses fondateurs, Jean-Georges Betto, associé du cabinet betto seraglini, revient sur cette initiative.


Quelle est la genèse de la création de Cabinets de croissance et qui y participe ?
Jean-Georges Betto :
Les administrateurs de Cabinets de croissance ont fondé des cabinets d'affaires indépendants qui, par leur positionnement spécialisé, constituent une alternative aux cabinets d'origine anglo-saxonne. Il s'agit d'Arthur Dethomas (Dethomas Peltier Kopf Juvigny), Daniel Villey (Villey Girard Grolleaud), Olivier Loizon (Scemla Loizon Veverka & de Fontmichel), Olivier Laude (Laude Esquier Champey) et Antoine Beauquier (Boken).
Nous avons reçu les candidats au Bâtonnat pour leur première confrontation (lire notre article : Bâtonnat 2016 : La saison des débats est lancée, LJA 1205, Abonnés, NDLR). Il est apparu clairement que les réponses aux défis auxquels sont confrontés les créateurs de cabinets indépendants sont au cœur du Barreau de demain. Nous voulons prendre part à ce débat.

Quels sont les objectifs de Cabinets de croissance ?
J.-G. B :
Nous sommes un cercle de réflexion et de propositions, qui réunit des dirigeants de cabinets d’avocats en croissance qui souhaitent promouvoir pour la profession d'avocat un modèle entrepreneurial. Nous agirons auprès des institutions ordinales, des décideurs économiques et des médias.

Vous-vous présentez comme un think tank. Cela signifie-t-il que vous allez produire des travaux ?
J.-G. B : Les membres de nos structures sont très investis dans les activités de l'Ordre, soit comme membre ou ancien membre du conseil de l'Ordre, soit comme ancien Secrétaire de la Conférence. Nous voulons aller plus loin en étant force de propositions. Il faut nourrir le débat, partager nos expériences et les confrontés à celles de nos pairs dont la réussite n'est plus à démontrer. Ce sera le sens de nos travaux.

Propos recueillis par L.G.