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Assurance & transformation numérique : l'avis de Jean-Charles Samuelian, CEO et co-fondateur, Alan

Par Guide du numérique

Suite à la première édition de son Guide du Numérique, le cabinet DLA Piper prolonge la réflexion sur l’évolution de la transformation digitale avec la publication de ce deuxième ouvrage. Cet article en est extrait.

Qui est Alan ? Quelles sont les étapes suivantes pour Alan ?

Crée en 2016 par Jean-Charles Samuelian et Charles Gorintin, Alan est une start-up parisienne dédiée à l’assurance complémentaire santé. Surfant sur le développement des nouvelles technologies, la jeune pousse propose une nouvelle offre d’assurance santé entièrement dématérialisée, plus simple à utiliser, plus rapide, dotée d’un excellent rapport qualité/prix et accessible à tous. Elle s’adresse déjà à plus de 10 000 personnes physiques et près de 1500 entreprises, principalement des PME et TPE. 

La société a déjà levé plus de 35 millions d’euros depuis sa création. Le dernier tour de table, datant d’avril dernier, ayant réuni 23 millions d’euros grâce au soutien d’Index Ventures, de Partech, de la CNP et de plusieurs business angels. La majorité du capital reste cependant concentrée dans les mains des fondateurs et des salariés. 

Vous êtes un nouvel entrant sur le marché, comment l’arrivée de nouveaux entrants – challengers - (notamment) modifie le visage plus traditionnel de l’assurance ? 

Alan ré-invente l’assurance complémentaire santé vers plus de transparence et de simplicité. Nous transformons la santé en une expérience simple grâce à des outils beaux et bien pensés. Notre vision ultime est de devenir la référence technologique qui rend la santé et le bien-être simples et accessibles à tous. 

Que représente l’arrivée du digital dans le secteur de l’assurance ?

Le digital permet de simplifier les relations avec les utilisateurs, rendant les échanges plus rapides et sûrs. Il recrée de la confiance dans un secteur où les assurés avaient historiquement l’habitude de lutter pour se faire rembourser leurs soins ou en tous cas de perdre beaucoup de temps dans leurs démarches. Dans le secteur de l’assurance, le digital est donc un gage de transparence et d’efficacité permettant à l’utilisateur de prendre sa décision dans les meilleures conditions. 

Le réglementaire est-il aujourd’hui un frein au développement d’acteur disruptif comme le votre ? 

Dans ce secteur, l’émergence de nouveaux acteurs est rare car l’entreprise est longue et souvent difficile, notamment en raison des exigences réglementaires. Alan a dû faire preuve auprès du régulateur du sérieux et de la qualité de son offre 100% dématérialisée. Elle est d’ailleurs la première société d’assurance indépendante à avoir reçu un agrément depuis trente ans par l’Autorité de contrôle prudentiel. Il est certain que le réglementaire est une barrière d’entrée, mais elle est indispensable car l’enjeu touche à la santé des personnes.

C’est la parfaite connaissance de cet environnement réglementaire qui a guidé  d’ailleurs nos premiers recrutements. Parmi nos premiers salariés, la plupart d’entre eux a déjà exercé dans un groupe d’assurance ou chez le régulateur. 

numérique DLA Piper