A la dérive
Sous le pseudonyme de Nicholas Beaulieu, le nom de son personnage principal, un avocat parisien souhaitant garder l’anonymat prétend caricaturer le milieu du droit des affaires dans un roman. Une lecture dispensable.
La stratégie de communication du personnage est sans doute plus intrigante que son roman, deux cents pages de clichés. Le personnage a toutefois eu les honneurs de nos confrères, sacrifions donc à l’exercice. L’ouvrage raconte donc l’ascension professionnelle, jusqu’au cabinet ministériel de la Place Vendôme, d’un avocat au sein d’un cabinet d’affaires américain, qui entre les parties fines et rails de cocaïne, trouve également le temps de tromper ses clients pour satisfaire ses ambitions. L’auteur a, à l’évidence, d’autres ambitions que littéraires en écrivant ce texte. Nous laisserons les lecteurs aventureux en juger.
« Lawyers à la dérive », Nicholas Beaulieu, Editions Maïa, disponible sur le site de l’éditeur au prix de 19,90 €.