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Faire simple et court : une nécessité pour communiquer avec efficacité

Par Brigitte Van Dorsselaere et Paul Boulant, Image juridique

L’avocat doit désormais communiquer «  simple  et court » pour être remarqué. Car il  doit faire face à un nombre croissant de cabinets communicants à l’heure de l’ouverture de la profession à la communication, tout en disposant de moins de temps pour faire passer son message du fait de la rapidité inhérente à l’ère du numérique.

La simplicité constitue bien plus qu'une tendance. En 2016, c’est une nécessité absolue pour être vu, lu, entendu, reconnu, bref pour être efficace, face :

•    au démarchage autorisé dans la profession d’avocats, sous certaines réserves (loi Hamon du 17 mars 2014, décret d’application du 28 octobre, article 10 du règlement intérieur national de la profession d’avocat modifié) ;
•    au phénomène plus général de sursollicitation ;
•    aux nombreuses plateformes numériques ;
•    aux différents medias ;
•    à la répétition des messages ;
•    à la crise économique (manque d’argent) ;
•    au monde actuel qui va si vite… (manque de temps).

Simplifier, un exercice pas simple

Qu’il s’agisse de faciliter le déploiement de l’identité du cabinet ou de présenter un projet, le cabinet doit transmettre les valeurs et messages de sa marque de façon courte, claire, rapide, directe et percutante pour obtenir rapidement un résultat.  

Cela impose d’aller à l’essentiel et de simplifier à tous les niveaux : message, format du document et esprit de son exécution.

Il s’agira de toucher la sensibilité humaine des clients et prospects pour mieux capter leur attention, de se rapprocher ainsi davantage d’eux et d’optimiser l’impact de son message.

Ce travail s’effectuera sur tous les projets, tous les supports, papier et numériques, destinés aux clients ou prospects,  partenaires, collaborateurs… ou bien à la presse : plaquette de présentation du cabinet, site,  article de presse, manifeste, rapport d’activité, ouvrage…

Être simple est toutefois un exercice difficile : Léonard de Vinci ne disait-il pas  "La simplicité c'est la sophistication suprême" ?  L’exercice, non aisé, porte tout d’abord sur la rédaction de contenu textuel, ensuite sur le recours aux visuels, et, enfin, sur la diffusion qui doit être aussi directe que possible.

Travailler le contenu textuel

Le cabinet doit tout d’abord développer un contenu textuel simple et court, ce qui impose notamment :

•    d’alléger  les contenus ;
•    d’effectuer un travail de synthèse ;
•    de hiérarchiser les informations ;
•    de réduire les phrases, souvent très longues chez les avocats ;
•    de simplifier la syntaxe ;
•    de recourir à des formules percutantes ;
•    de  bien choisir les mots : sonores, accessibles,  pour traduire le jargon juridique et rendre le contenu accessible et rapidement lisible par les  clients, et surtout les non juristes ;
•    de s’intégrer de façon harmonieuse dans le quotidien du client ou du secteur d’activité des interventions du cabinet pour être remarqué ;
•    de travailler les titres et les sous titres ;
•    de créer des lexiques, le cas échant.

Illustrer les contenus

L’image marquant bien plus qu’un long discours, et permettant une plus grande mémorisation, il faut privilégier les visuels, par exemple :

•    créer l’univers graphique du cabinet en représentant la marque par un logo, des couleurs, une typo ;
•    illustrer l’activité ou les activités du cabinet par des visuels pertinents, plus impactants et mémorisables que le texte ;
•    intégrer des photographies, permettant d’ouvrir vers d’autres univers et de « sortir » du cabinet ;
•    animer des supports numériques par des clips et vidéos ;
•    ajouter des chiffres, toujours parlants, en donnant un sens aux données chiffrées
•    présenter via des schémas ou des tableaux.

Privilégier la diffusion directe

Enfin, faire simple et court, c’est aussi privilégier le contact direct, le « bouche à oreille des temps moderne ». Le cabinet prendra, à cet égard, certaines mesures, notamment  :

•    relier son site internet aux réseaux sociaux ;
•    apprendre à rédiger au format du web et au format spécifique des réseaux sociaux, avec un volume particulièrement court sur Twitter ;
•    développer son réseau,  à la fois virtuel (réseaux sociaux) et physique (contacts humains et remise du bon vieux papier) ;
•    partager ces informations, le partage constituant un nouveau vecteur de diffusion à exploiter.

Par ces trois types d’exercices –  rédaction, illustration et diffusion –, le cabinet communiquera avec plus d’efficacité et rassurera sa clientèle : ce qui se conçoit bien s’énonce clairement.

Il réussira aussi à concilier le recours à tous les outils modernes de communication avec les spécificités de son métier, bref à innover tout en respectant les usages et la déontologie de sa profession.

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